Dans une interview accordée à La Provence mardi, Margarita Louis-Dreyfus, l'actionnaire principale du club olympien, a affirmé qu'elle n'a «aucune raison de vendre le club tant que cela se passe bien», tout en insistant sur la nécessité de l'équilibre financier. Interrogée sur le prix que vaudrait le club aujourd'hui, la veuve de l'ancien propriétaire Robert Louis-Dreyfus a répondu ainsi : «ce n'est pas une question d'argent. Il n'y a aucune raison de vendre le club tant que cela se passe bien, que mes enfants sont heureux. Inutile donc de fixer un prix».
Margarita Louis-Dreyfus a également évoqué les ambitions sportives du club. «En début de saison, Didier Deschamps a été très pro avec un projet sportif cohérent. Il nous a dit qu'on pouvait ambitionner légitimement une bonne surprise; c'était l'objectif de Robert depuis le départ. C'est l'une des raisons de mon engagement. Je ne suis pas là pour faire de la figuration, mais pour gagner. Pour Robert notamment.»
Le Paris-SG a décidé de ne plus vendre «jusqu'à nouvel ordre» de billets à ses supporters en déplacement et de ne pas faire appel en cas de huis clos infligé par la Ligue, a indiqué mardi le président Robin Leproux deux jours après les violents incidents en marge de PSG-OM (0-3). «Nous ne vendrons plus jusqu'à nouvel ordre de billets à nos supporters pour nos déplacements», a expliqué le président lors d'une conférence de presse au Parc des Princes. «Nous ne ferons pas appel auprès de la Ligue dans l'hypothèse où nous serions condamné à un huis clos. Il faut que nous assumions ce que nous livrons comme image aujourd'hui».
«C'est une décision très lourde dans l'histoire du club mais je suis obligé de prendre ce genre de décision pour garantir la sécurité de tous», a poursuivi Robin Leproux qui a rendez-vous dans la soirée au ministère de l'Intérieur pour demander l'aide des pouvoirs publics.
Régulièrement sanctionné pour les écarts de conduite de ses supporters, qui ont pris depuis quelques mois des proportions inquiétantes, le PSG est déjà sous le coup de deux procédures de huis-clos. Le club a également annoncé qu'il avait décidé de «fermer les locaux mis à la disposition des associations de supporters» au Parc des Princes et qui leur servent autant à préparer les animations qu'à introduire des engins pyrotechniques dans l'enceinte du stade.